Resumen
Les enjeux environnementaux et la prise de conscience des dérèglements climatiques poussent de nos jours les entreprises à s?adapter à un nouveau contexte, en limitant leurs émissions nocives et en investissant dans des projets soutenables et respectueux de l?environnement. Ainsi, elles peuvent bénéficier d?une manne de financement, appelé financement vert, adapté à leur engagement. L?émergence de ce nouveau mode de financement interpelle aussi bien les professionnels que des chercheurs. De ce fait, l?objet de ce travail est de faire une analyse conceptuelle de la contribution du système comptable OHADA dans la réduction de l?asymétrie informationnelle dans le cadre du contrat de financement vert. Pour ce faire, deux théories ont été mobilisées : la théorie du signal et la théorie des coûts de transactions. Dans un premier temps, s?appuyant sur la théorie du signal, il apparaît que le système comptable OHADA peut être un outil de signalisation capable d?agir sur le risque de la sélection adverse. Dans un second temps, se basant sur la théorie des coûts de transactions, il peut être considéré comme un arrangement institutionnel équivalent à l?internalisation capable de réduire le risque d?aléa moral et l?opportunisme des dirigeants dans le cadre du contrat de financement vert.