Resumen
Cet article propose une relecture de la question de la nature dans la ville à travers les paradigmes environnementaux émergeants questionnant l?ancienne dichotomie sauvage/artificiel. A partir d?une étude de cas, Marseille, ville méditerranéenne française, l?analyse interdisciplinaire articulant sociologie et géographie révèle comment les nouveaux modes de gestion de la nature urbaine et périurbaine (Parc National périurbain, trames vertes, jardins collectifs, parcs publics) interrogent les frontières spatiales entre sauvage et artificiel, tandis que les usages demeurent marqués par des formes de segmentations sociales persistantes.